Je n’ai pas commandé cette maquette du Corsair, ou été la chercher dans une boutique, elle m’a été offerte. Je vous fait grâce de la photo avec le papier cadeau et je vous propose donc directement l’ouverture de la boite et les premières étapes.
Le nombre de pièce étant faible, 79 pour être exacte, elles tiennent en deux grappes. Le mode d’emplois qui est fournis est plus lisible pour débuter que le mode d’emplois du Glorieux, que j’avais précédemment réalisé. Il y a également un jeu de voile en plastique que je n’utiliserais pas, préférant mes maquettes secs de toiles.
J’ai donc commencé par la première étape, l’assemblage et la peinture des coques. Pour ce faire j’ai utilisé des serre-joints à une main, de la marque Wolfcraft. J’ai également utilisé quelques pinces à linge pour compléter.
Pour réaliser la peinture, j’ai voulu être plus propre dans la réalisation des lignes de flottaisons. Aussi j’ai voulu réaliser un masquage avec du scotch. N’ayant pas, au début, de scotch spécifique pour faire du masquage, j’ai utilisé un scotch tout ce qu’il y a de plus simple : le scotch transparent que l’on a tous à la maison.
On notera que je ne respecte pas la couleur préconisée par le kit. J’ai choisi de peindre les œuvres vive de la coque (sous l’eau donc) en blanc, et non en noir. Pourquoi me direz-vous? Parce que de très nombreuses maquettes de bois dans les musées ont la coques peinte en blanc. Et après avoir fait quelques recherches j’ai trouvé l’information suivante : les coques étaient enduite d’un mélange appelé couroi (ou courée), composé de suif, d’huile, de souffre et de brai sec dont la couleur tendait vers le blanc-jaunâtre.
J’ai par contre respecté le « sable mat » (63) pour l’extérieure de la coque au dessus de l’eau et le « écarlate mat » (60) pour l’intérieure de la coque.
Comme on peut le voir, ça marche. Il y a une ou deux bavures, mais ça marche. J’ai quand même investi dans un scotch spécifique pour réaliser le masquage des gros travaux de peinture. Le résultat est le même, il y a quelques bavures. On notera par ailleur que la coque étant courbe, j’ai du coller plusieurs morceau afin de mieux coller aux lignes du navires. Mais l’épaisseur du scotch et des jointures ont portés préjudice à la régularité du trait. J’ai donc encore quelques progrès à faire et je pense qu’il faut que je trouve un scotch plus adapté pour les maquettes de bateaux.
On constatera également qu’il y a eu une accumulation de peinture entre le gouvernail que j’avais déjà posé et la coque. J’ai pu corriger la problématique avec la lame du scalpel, en grattant un peu, et en réalisant une petite retouche de peinture blanche par la suite.
La peinture de la coque étant terminée, nous pouvons passer au montage du pont.