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Le Glorieux – Etape 03 – Artillerie

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Le Glorieux est un navire de 74 canons répartis comme suit : 28 canons de 36 livres sur le pont de la 1 ère batterie, 30 canons de 18 livres sur le pont de la 2ème batterie et 16 canons de 8 livres sur le gaillard.

Les canons de la maquette ont donc eux aussi trois tailles différentes. Et un canon n’est pas fabriqué d’une pièce, mais assemblé sur un affut en bois équipé de roue, elles aussi en bois. J’ai donc commencé, par vouloir peindre les canons et les affuts mais je me suis heurté là encore aux couleurs.

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Le Glorieux – Extrait du plan de la maquette

En effet, si la couleur rouge des affuts ne m’a pas choqué car en accord avec ce que j’avais pu voir des couleurs de la frégate l’Hermione, la couleur des roues, en noir, m’a surpris. La couleur des roues des affuts sur l’Hermione sont rouge. J’ai donc choisi de rester cohérent avec une réplique historique plutôt que de suivre le plan d’une maquette en plastique. J’ai donc peint les roues en rouge.

Pour la couleur du canon, le plan ci-dessous marque « bronze », ce qui est logique puisque les premiers canons de marine étaient coulé en bronze. Mais vers 1702, sur les 860 canons de 36 livres en service dans la marine française, seule 411 sont en bronze. En 1786, tous les canons seront en fer. Je vous encourage à lire l’article de wikipedia si le sujet vous intéresse : https://fr.wikipedia.org/wiki/Canon_de_36_livres

Le Glorieux ayant été construit en 1756, j’ai choisi de les peindre en noir, et de considérer que la maquette sera représentée telle qu’elle aurait pu être lors de la campagne en Amérique du nord, en 1779.

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Le Glorieux – assemblage des canons

Après avoir assemblé les canons, j’ai constaté que ces derniers n’avait pas d’âme. Pas au sens littérale bien sur, mais dans le sens où il n’y a pas de trou dans le canon pour faire passer les projectiles. Il a donc fallu y remédier. Mais comme mon outillage était extrêmement réduit, je les ais percé à la pointe de mon scalpel. Si c’était à refaire, j’attendrais d’avoir un petit forêt, cela m’aurait évité de me faire une coupure au bout des doigts… Bien sur, le plastique de base étant rouge, l’âme du canon a du subir une petite retouche peinture.

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Le Glorieux – perçage de l’âme du canon

J’en profite pour indiquer à mes lecteurs qu’il y a un sens de montage aux canons. C’est d’ailleurs indiqué au plan, mais ce détail m’avait échappé avant que je ne constate que tous mes canons n’avait pas la même inclinaison… Trop tard pour reprendre l’ensemble…

Heller-Le Glorieux-canons-photo de famille
Le Glorieux – Les canons de la maquette

Après avoir assemblé tous ces canons, il me tardait de les mettre en position. Le plan indique de les aligner sur un trait prévu à cet effet sur le pont, mais il me semblait qu’ils ne ressortaient pas suffisamment. Un canon prêt à tirer étaient « collés » à la paroi du navire par ses servants. J’ai donc choisi une position intermédiaire.

Heller-Le Glorieux-canons-1ere batterie interieure
Le Glorieux – Alignement des canons de la première batterie
Heller-Le Glorieux-canons-1ere batterie extérieure
Le Glorieux – Alignement des canons de la première batterie vu de l’extérieure

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