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Côté atelier

Lorsque je discute un peu autour de moi sur ce qui retiens les gens de faire des maquettes de bateaux, au delà bien sur de la patience qui leur manquerait, ce sont des considérations matériels qui reviennent régulièrement.

Certains ne font pas de maquettes de bateaux parce qu’ils n’ont pas de place : « Mais Fabrice, tu veux que je la fasse où ma maquette? J’habite en studio! » Ou pas l’outillage nécessaire : « Mais j’ai pas de machine outils! j’ai qu’une lime à ongle et des ciseaux! »

Je souhaites donc rassurer toutes ces personnes en leurs montrant mon atelier, et mes outils.

Le nécessaire pour débuter

L’atelier de studio : La table du salon

Le premier endroit où assembler une maquette est la table à manger, même si c’est une table basse, ça marche aussi. Pensez à mettre du papier journal ou du carton si vous ne voulez pas tacher la table ou la nappe avec de la peinture ou de la colle. Cela peut éviter quelques remarques de votre conjoint ou de vos parents (vécu…)

Si vous souhaiter découper sur une surface dure, vous pouvez utiliser une planche à découper pour le saucisson par exemple. Cela évitera de marquer d’un coup de cutter le bois de la table, ou de faire un trou dans la nappe (vécu…)

Mon premier atelier maquette.

Bien sur, l’inconvénient est de devoir déplacer la maquette à chaque repas, mais ça ce fait très bien avec des maquettes en plastique de petite taille comme « Le Corsair » de chez Heller, au 1/150

La caisse à outils du débutant : La boite à chaussure

Inutile d’aller dans une boutique de bricolage pour acheter une caisse à outils. Une simple boite à chaussure, ou une caissette en plastique que l’on utilise pas peut amplement faire l’affaire.

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Boite de la maquette « Le Corsair » transformée en caisse à outils
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Détail de la caisse à outils improvisée

Après la maquette terminée, la boite de la maquette peut elle-même servir de caisse à outils. Quelques morceaux de cartons scotchés, peuvent compartimenter parfaitement votre caisse à outils. J’ai utilisé une boite de riz pour compartimenter ma « caisse à outils » qui n’est autre que la boite de la maquette « Le Corsair »

Les outils de bases : Ciseaux, scalpel, petite lime, pince brucelles et pince à linge.

Pour débuter les maquettes en plastique, pas besoin d’outils encombrant. Une paire de petit ciseaux peut suffire pour séparer les pièces de leurs « grappes » et une petite lime (une lime à ongle peut faire l’affaire) afin d’ajuster les pièces avant leurs collage peuvent amplement suffire.

Pour ma part, à la place de la lime à ongle, j’ai utiliser du papier de verre avec un grain très fin.

Compléter avec un scalpel, ou un petit cutter peut s’avérer utile pour enlever les petites bavures de plastique sur les pièces.

Les pinces brucelles sont nécessaire pour aller déposer les petites pièces à un endroit qui n’est pas très accessible pour nos doigts. Elles peuvent être droite, ou coudée. Une pince à épiler peut également dépanner.

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Trousse à pharmacie : l’indispensable !

Un outil incontournable de tout maquettiste, c’est… la trousse à pharmacie. Car nul n’est à l’abri d’une petite coupure qu’il faudra désinfecter et recouvrir d’un petit pansement. N’hésitez pas à lire l’article sur les risques que l’on rencontre lorsque l’on fait des maquettes.

Un outil que l’on sous-estime c’est la pince à linge, qui remplacera efficacement le serre-joint sur des petites pièces trop fragile pour mettre un lourd serre-joint, ou le complétera lorsque l’on en aura pas assez. La pince à linge peut également servir de poids pour mettre en tension une ficelle durant le temps de séchage de la colle

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pinces à linges en action sur la figure de proue du Glorieux