Après avoir commandé la maquette sur un site de commerce en ligne, la première chose a été d’ouvrir la boite de la maquette Le Glorieux, de chez Heller, et quelques sachets plastique, pour prendre des photos et partager avec la famille cette aventure qui commençait.
J’avais également commandé les peintures préconisées sur le site de e-commerce.
Il est intéressant de noter que les couleurs indiquées au plan, ne correspondent plus à la classification des teintes chez Heller. La teinte « or 9007 » indiqué au plan a été remplacée par « or 9016 ou 16 ». La teinte « bois clair 7012 » n’existe plus et a été remplacée par « sable mat 9063 » etc.
Après réception de la peinture, je n’ai pas pu m’empêcher d’attaquer par une pièce emblématique mais pourtant compliqué à réaliser. Le tableau arrière.
Notez que la peinture de la pièce est réalisée alors que celle-ci est encore attachée à la grappe. Cela permet de pouvoir peindre la pièce et la manipuler dans tous les sens sans toucher la peinture fraichement déposée.
J’ai bien sur très vite collé les deux parties de la coque, et attaqué la peinture de celles-ci. Je n’avais malheureusement pas fait de photo de l’assemblage, ni de photo détaillé de la peinture. Je n’ai trouvé dans mes archives que des photos des coques assemblées et peintes.
Par contre, je n’étais pas satisfait des couleurs proposées par Heller. Notamment la couleur « or (16) » et « chocolat mat (98) ». J’ai d’ailleurs très vite remplacé la couleur « chocolat Mat » par du « noir » comme on peut le voir sur la photo ci-dessus. Pourquoi me demanderez-vous? Parce qu’en voyant des photos de la frégate l’Hermione, navire de la même période que le Glorieux, il apparait que les parties du Glorieux devant être « chocolat » sont peinte en noir sur l’Hermione.
Je me suis par contre servi de la teinte « chocolat » comme d’un apprêt pour la peinture « cuivre jaune (12) » afin que celle-ci accroche mieux. Ce faisant, la photo ci-dessus montre bien la différence de teinte entre le « chocolat mat », et la couleur « noir » des préceintes.
La décision de changer les couleurs proposées n’a pas été facile. Quand on commence des maquettes, on a plutôt tendance à faire confiance aux indications, et à suivre scrupuleusement le plan. Mais après quelques recherches images sur internet, à propos de maquettes de navires en bois, de navires reconstruits, j’ai compris qu’il fallait regrouper les informations et ne pas suivre « naïvement » les plans. Il faut au contraire se documenter et regrouper des informations sur le model que l’on construit avant d’effectuer quoique ce soit. Et ne pas hésiter à croiser les sources d’informations, sur les forums par exemple, et à voir ce que d’autres ont pu faire. Certaines informations peuvent évoluer avec le temps, au fur et à mesure que nos archéologues navals avancent dans leurs recherches.
C’est en faisant ces recherches que j’ai également constaté que les zones « or » de la maquette sont peintes en jaune sur la frégate l’Hermione, et sur toutes les répliques navigantes, tel que l’Hermione, l’Etoile du Roy, ou encore le Götheborg. Je me suis également souvenue qu’en héraldique, on utilise le mot « gueule » pour le rouge, « olive » pour le vert, et … « or » pour le jaune. J’ai donc acheter de la peinture jaune. Non pas chez Heller, de crainte de ne pas trouver la teinte que je recherchais, mais chez CITADEL, connu pour être le fournisseur de peinture des figurines WARHAMMER. C’est en discutant avec un vendeur, dans une boutique remplis de figurine de science-fiction que nous avons convenue que la teinte à essayer serait le « yriel yellow ».
Les photos ci-dessous montre donc deux vue de la maquette, l’une avec la teinte « or (16) » de chez Heller, et l’autre avec la teinte « Yriel yellow » de chez Citadel.
Même si de prime abord, le jaune semble « pétant », il souligne d’avantage les éléments que la teinte « or » qui a tendance à ne pas être visible à côté de la teinte « sable mat (63) » utilisée pour les bordées. Ci-dessous, une autre photo des lisses peintes en jaune plutôt que or, mais avec un éclairage différent. Au passage, la couleur « cuivre jaune (12) » de chez Heller n’ayant pas donnée satisfaction non plus, (je n’ai pas réussi à correctement l’étaler et/ou la diluer), j’ai utilisé la « XF-6 Copper » de chez TAMIYA
Le corolaire à ce changement de teinte « or » par du jaune, est que la première pièce est à repeindre…
Notons au passage, que cela m’a permit de me rendre compte, après un positionnement rapide sur la coque peinte, que la partie avec les « sabords d’arcasse » (les deux carrés en bas) n’était pas à peindre en noir mais en « sable mat » afin d’être dans la continuité de la batterie basse.
Voilà donc un démarrage pas tout a fait idéal, mais qui ne m’a pas empêché de prendre du plaisir à peindre cette coque.